Le chaton s'écroula par terre, il ne sentait plus ses pattes. Depuis combien de temps s'usait-il les coussinets sur cette terre gelée? Sa fourrure courte et trempée de neige pesait lourdement sur son dos et chaque pas lui semblait une épreuve. Il mit une patte frèle et blanche en avant. Se redressa tant bien que mal et continua à avancer. Il était épuisé mais refusait de fermer les yeux, dans ces lieux, dormir était signe de mort. Debout enfin, il recommença à avancer. Encore quelques pas et il s'écroula à nouveau. Il lui sembla que son manége dura longtemps car ce fut le cas.
Le temps passa, le petit avait maigrit. Il avait un peu chassé mais il n'était pas encore très doué. Malgré la faim atroce qui lui faisait mal au ventre il était soulagé. La neige et le froid avait laissé place à un souffle d'air chaud et à un pale soleil qui lui semblait pourtant brulant. Il s'alongea derrière un rocher, il était de plus en plus souvent fatigué et avançait lentement. Il craignait à chaque fois qu'il fermait les yeux de sombrer dans le sommeil eternel. Il rêva de sa mère, sa chaleur, son odeur... il songea à la protection de la pouponnière, lorsqu'il était encore à joué à l'intérieur. Depuis il se sentait toujours menacé, comme si en le sortant du buisson de ronce on l'avait rendu aveugle et sourd, incapable de se débrouiller. Il se battait pour survivre, ignorant d'où lui venait cette force.
Un reniflement le réveilla, il eut tous juste le temps de voir un énorme chien lui sauter dessus. Ses pattes tremblantes se mirent à courir toutes seules, le perdant un peu plus dans ces terres inconnus pour lui sauver la vie. Ce n'est qu'à la nuit tombé que le chaton fut certain que le chien avait abandonné sa piste.
Il sentait la mort planer sur lui. Il traversait une lande desertique. Etre ainsi à découvert le rendait nerveux, d'où il venait personne ne restait longtemps hors du couvert des buissons. Le chaton sentit ses dernières reserves de courage lui faire défault. Des larmes brouillèrent ses yeux bleus-gris et il courut complétement déboussolé.
La nuit était tombée desormais, il avait plut et le pelage tricolore du petit était couvert de boue. Il ne savait plus où il était, il savait juste que cela faisait une lune entière qu'il fuyait. Il sentait sa fin approcher à grands pas. Il ne voulait plus luter. Allongé contre un énorme rocher, il sombrat dans un sommeil sans rêve.
Le soleil inonda sa fourrure. Le petit ouvrit lentement les paupières. Il bondit soudain sur ses pattes. Une horde de chats se tenait devant lui. Tous le fixaient étrangement tendis qu'il sentait son coeur battre à tout rompre. Il fit de son mieux pour dissimuler l'odeur de sa peur, aidé par l'épaisse couche de boue qui l'avait fait passé de tricolore à brun.
Il fixa les félins, essayant d'évaluer ses chances pour fuir. Mais c'était un mur compact de fourrure qui se dressait devant lui. Soudain, l'un des chats pris la parole.

Le lieutenant n'en croyais pas ses yeux. D'où venait ce chaton ? Il avait l'air si faible...D'une voix douce, il s'adressa au petit chat.
-Qui est tu mon petit ? D'où vient tu, seul et probablement malade ? Tu ne peut pas rester comme ça, il faut prendre soin de toi...Chêne, aide moi !
Et le guerrier attrapa le petit par le peau du coup avant de le déposer dans la pouponnière. Il entreprit - avec un peu de dégout- de lécher la fourrure sale du jeune matou.

[je t'apelle du secours dans trente secondes ^^ ]

La fourrure ébouriffée, le chaton se demanda pourquoi le félin le nettoyait ainsi, d'abord tendu il se laissa aler sous les coups de langues, savourant la douce chaleur et la sensation d'être plus propre à chaque coup de langue. Soudain, une belle chatte noire posa ses yeux sur lui.

- Laisse moi le petit, je vais m'en occupée.

Elle le lava à son tour.
Le petit n'en revenait pas, les paroles de la chatte avaient été si douce, comme si il était son propre enfant. Il sentit quelques larmes lui monter aux yeux, cela faisait bien une lune entière que personne n'avait été aussi gentil avec lui. Il ravala ses larmes de joie et de soulagement, un matou ça ne pleure pas.
Puis elle l'invita à le suivre. Il tendit ses muscles de nouveau, et si tout ça n'était qu'un piège? Les yeux bleus de la chatte ne le quittèrent pas, il essaya de scruter un instant ce regard pour voir si il y avait quelque chose de caché dans toutes ces paroles. Mais il ne trouva rien.
Il la suivit donc, boitant un peu à cause de ses coussinets douloureux. Elle lui montra le chemin jusqu'à un abri sûr. Il se faufila dans une pouponnière chaude et douillette. L'odeur du lait et de la mousse l'enivra. Un tel lieu existait encore?
La chatte proposa de lui donner à manger tandis qu'il flairait de loin les quatre boules de poils alongées contre le flanc noire. Il entendit son ventre gargouiller et toute prudence s'envola. Il boitilla jusqu'au ventre chaud et but de grande gorgée de lait.
Le liquide tiéde lui réchauffa tout le corps mais réveilla la faim endormit. Il cru qu'il ne pourrait jamais assez manger pour apaiser les bruits de son estomac.
Alors qu'il reprenait son souffle entre deux gorgée, l'un des petits à ses côtés se réveilla. C'était une jeune chatte à la fourrure à peu près identique à la sienne. Il jeta un oeil sur son propre pelage, réalisant à quel point il était maigre comparré à la petite.

Salut ! C'est quoi ton prenom ? Moi c'est Patte du Ciel je suis l'une de enfants de Océan de Minuit et de Tache d'Encre, un chat blanc taché d'encre qui est notre lieutenant. Tu as l'air d'être mal en point.

Fit-elle. Le félin lui lança un air interrogateur, pourquoi s'interresait-elle à lui? Mais son ventre à peu près remplie et la chaleur des lieux l'avaient mis de bonne humeur et avaient éffacés sa prudence.

- Je suis Petit Tourment, fils de Brouillard de l'Aube et Griffe de Tempête. J'ai marché longtemps mais je vais bien.

Il n'avait plus faim, il était trop occupé à fixer la petite de toute sa curiosité.

- Je repartirait demain et ne vous dérangerait pas plus longtemps. Finit-il.

Un petit s'écroula et.... on m'appela je me précipita vers le petit qui étais déjà a la pouponnière.
- Je suis Petit Tourment, fils de Brouillard de l'Aube et Griffe de Tempête. J'ai marché longtemps mais je vais bien.

Il avait dit ses paroles dans un ton convaincant mes leurrer

Puis je m'approcha doucement avent que je n'ayez put prendre la parole il ajouta :

- Je repartirait demain et ne vous dérangerait pas plus longtemps.

ALORS LA SUREMENT PAS!!!! je le fit s'assoiar et lui dit d'un ton assez sec :

-Toi tu reste ici le temps que tu reprenne des force je suis le guérisseur du vent Chêne Éternel tu peux m'appeler Chêne si tu veux ,bon maintenant tu m'avale ses graine et tu dors après on verra si tu peux sortir tu est très jeune et je ne veux pas que tu te blesse compris?!!!

Le petit me regarda bizarrement

Ocean de Minuit arriva et dit de sa voix mélodieuse de donner le petit. Tache d'Encre inclina la tête et poussa gentiment le petit vers la belle chatte. Puis, il les suivit tous les deux vers la pouponnière où il s'infiltra sans mal.
Aller, viens manger, j'ai du lait en reverse, tu as besoin de force mon petit chou..
Le petit amour hésita mais finit par céder. Il se mit à têter à grandes gorgées le lait doux et sucré. Le lieutenant releva les yeux. Il admirait sa compagne. Elle venait tout juste d'avoir 4chatons et voilà qu'elle s'occupait d'Un cinquième...Quel courage. Patte de Ciel aborda alors le nouveau venu:

Salut ! C'est quoi ton prenom ? Moi c'est Patte du Ciel je suis l'une de enfants de Océan de Minuit et de Tache d'Encre, un chat blanc taché d'encre qui est notre lieutenant. Tu as l'air d'être mal en point.

Le petit la déviseaga. C'est vrai qu'ils se ressemblaient un peu. *Ils vont bien s'entendre ces deux là...*
- Je suis Petit Tourment, fils de Brouillard de l'Aube et Griffe de Tempête. J'ai marché longtemps mais je vais bien.

Le matou taché releva le ragard de sa patte qu'il léchait. Alors comme ça le chaton venait d'un clan ???

- Je repartirait demain et ne vous dérangerait pas plus longtemps.

Le guerrier aurait aimé intervenir mais Chêne le devança:
ALORS LA SUREMENT PAS!!!! Toi tu reste ici le temps que tu reprenne des force je suis le guérisseur du vent Chêne Éternel tu peux m'appeler Chêne si tu veux ,bon maintenant tu m'avale ses graine et tu dors après on verra si tu peux sortir tu est très jeune et je ne veux pas que tu te blesse compris?!!!

Tache d'Encre rit de bon coeur et s'adressa au guerisseur:
-Voyons Chêne ! Soit un peu plus doux avec notre invité.Puis, il se tourna vers le chaton terrifié.Malgré cela, il a raison. Tu ne peut pas repartir aussi mal en point, et pour guerir, il faut faire ce que dit le méchant matou, d'acord ?
L'agitation réveilla petit mulot. Encore mal réveillé, il ne remarqua pas le monde qui se trouvait dans la pouponnière. Par automatisme, il rampa jusqu'à sa mère et se mit à téter. Mais il se rendit bien vite compte que quelque chose clochait. Il regarda autour de lui.
-Papa ? Chêne ? Et....mais t'es qui toi ?! Je veux dire...on était pas 4 hier ?

Un matou lui hurla soudain dans les oreilles qu'il était obligé de rester. Surpris, le petit cligna des yeux en comptemplant le félin noir. Il y eu un petit échange de plaisantrie entre, Tourment devinait bien, le guerrisseur et le lieutenant.
Puis Chêne s'excusa de lui avoir fait peur.

- Je n'ai pas peur. Miaula le chaton en se redressant sur ses petites pattes.

Le matou n'eu pas le temps de réagir, Océan de Minuit déclara alors que le maigrichon deviendrait son fils adoptif.
Le petit tricolore en resta bouche-bée. Il était arrivé dans ce lieu étrange et pourtant familier depuis quelques minutes à peine et venait d'avoir une nouvelle famille. Il ne parvint pas à bredouiller un "merci" que Chène imposa ses conditions :

- C'est d'accord, mais tu viens me voir tous les jours pour voir ta santé et pas de bétise.

Le jeune chat sentit un vif bonheur. Une lune entière qu'il était tout seul et voilà que toute une bande de félin l'accéptaient parmis eux.

- Je... bafouilla t-il, je ne peu rien te prométre pour les bétises, mais je te jure que venir te voir sera une grande joie pour moi.

Puis il remarqua qu'un des petits réveillés le fixait étrangement. Patte du Ciel lui avait déjà dit le nom de leur nouveau frère mais le maigrichon cru bon de se présenter lui-même.

- Je suis très content de te compter comme un frère.

Puis il jeta un oeil aux alentours, huma l'air anxieux avant de demander aux félins autour de lui :

- Vous connaissez un territoire de saison des Neiges eternelle?

Bien sûr on lui posa des questions, le chaton se recroquevilla un peu. Il sentit la fourrure de Patte du Ciel contre la sienne et cela lui redonna de la force.

- Si vous ne le connaissez pas alors c'est que je suis assez loin. Les chats de mon ancien clan on jurés de me tuer. Je ne vous dirait pas pourquoi, mais ce n'est pas de ma faute.

Il bailla, et s'enfonça un peu plus dans la douce litière de mousse. Il sentait toute la fatigue ccumuler remonter à ses yeux. L'odeur des chats, la sensation de sécurité, la chaleur de sa nouvelle famille et de sa nouvelle soeur... Il se sentait plonger dans le sommeil.
Il bailla encore, posa sa petite tête contre le flanc d'Océan de Minuit et s'endormit d'un coup.
Il se retrouva dans des brumes grises, comme lorsque le jour se léve un jour d'hiver. Il marchait dans la neige, mais au lieu de sentir le froid c'était comme s'il marchait sur un nuage. Il se sentait très calme. Des voix retentirent alors (pour ceux qui n'arrive pas à lire la signa) :

"Prouve ton honneur, Echange ta peur, Toi pour toujours ignore la douleur et trouve ton coeur. Ton destin est tracé, oublie la mort, un jour viendra. Retourne au combat, maitrise la haine et tu vaincra. Né de nouveau, tu deviendra héros."

La dernière phrase retentit dans l'écho tandis que le chaton avançait toujours. Soudain, la brume s'obscursie et le rêve laissa place à un sommeil profond.